Les 7 objets ou pratiques que l'on peut emprunter à la Thaïlande

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Les 7 objets ou pratiques que l'on peut emprunter à la Thaïlande

Quand on observe une autre culture, il n’est pas rare de trouver certains objets ou pratiques complétement géniales … Des innovations, des pratiques, des petits trucs que l’on aimerait bien emprunter !  En voici 7.

1. Le masque

masque

C’est l’objet de toutes les attentions actuellement : le masque de protection. Si beaucoup parlent maintenant de son utilité comme protection essentielle contre le Covid-19, les thaïlandais n’ont pas attendu l’arrivée de la pandémie pour l’utiliser.

En effet, le masque est un objet assez commun au pays du sourire ! Depuis des années, les thaïs l’utilisent dès qu’ils se sentent un peu souffrants. Dans ce cas là, porter un masque est une marque de considération envers autrui. Et inversement, ce n’est pas perçu comme un élément négatif pouvant conduire à des comportements discriminatoires. Le masque n’est pas un stigmate mais un élément préservant l’autre.

Cependant, si le port du masque est chose aussi courante, il faut également y voir un moyen de protection contre la pollution. Que ce soit Chiang Mai ou Bangkok, le nombre de jours où la pollution atteint des seuils considérés comme nocifs pour la santé ont été en perpétuelle augmentation ces dernières années. Le masque fait donc de plus en plus partie de la panoplie du citadin voulant se préserver des microparticules.

2. La discipline dans les transports (file d’attente)

C’est aussi une caractéristique thaïlandaise, le respect dans la file d’attente dans les transports en commun. On ne s’agglutine pas sur les portes comme des mouches sur du miel, on attend les uns après les autres.

Autre pratique marquant une discipline fort appréciable, la compréhension d’un principe physique clé : quand les portes du BTS ou du MRT s’ouvrent, les personnes à l’intérieur sortent en premier. Ceux qui attendent sur le quai entrent ensuite. CQFD.

Enfin, un petit élément qui fait toute la différence en heures de pointe : le niveau sonore. Si les télévisions qui diffusent des spots publicitaires toute la journée ont un niveau sonore conséquent, il n’en est rien concernant les personnes. Les discussions sont généralement discrètes que ce soit en face à face ou au téléphone.

3. La douchette pour les toilettes

Une autre pratique qui désarçonne de nombreux visiteurs : l’absence de papier toilette et la présence de douchette.
De fait, cette présence est chose courante en Thaïlande. Si demeure encore ci et là le bon vieux bol et son compère le seau d’eau dans quelques coins reculés, la douchette est maintenant omniprésente. Or ce petit pistolet des toilettes a de nombreux avantages : écologique (voir ci-dessous), hygiénique et avantageux en de nombreux points pour la santé comme le rappelle certains proctologues. La douchette évite, entre autre, le prurit anal.

Quelques éléments de comparaison du contenu du papier toilette :

Utiliser la douchette c’est utiliser de l’eau… mais utiliser du papier toilette c’est :

  • 27 000 arbres débités quotidiennement à travers le monde pour extraire la cellulose.
  • utilisation de grande quantité d’eau (voir ci-dessous)
  • utilisation également de chlore (pour rendre blanc), de parfum synthétique contenant du phtalate. Pour le papier recyclé c’est la présence possible de bisphénol A résultant des restes des encres d’impression.

Quelques chiffres sur le papier toilette

Une douchette consomme en moyenne 0.6 litres d’eau pour une visite aux toilettes alors qu’il faut 168 litres d’eau pour fabriquer un rouleau.

Grâce au calculateur de consommation de papier toilette (ici) on sait grosso modo qu’un rouleau de papier toilette dure 5 jours pour 3 visites par jour. Cela donne donc 168/15 (5 jours x 3 visites) = 11.1 litres d’eau pour chaque passage aux toilettes (ces calculs ne sont qu’une estimation et ne prennent pas compte le sexe, l’âge, etc. et surtout de la nature de la commission).

Dans tous les cas, il ressort que l’utilisation d’une douchette s’avère être bien plus écologique que le papier toilette.

papier-toilette

4. Enlever les chaussures avant d’entrer dans une maison

Une pratique et une conception que l’on retrouve dans de nombreux pays en Asie, enlever les chaussures avant d’entrer dans un espace donné. De fait, cette manière de procéder offre de nombreux avantages notamment hygiéniques. En laissant à l’extérieur les chaussures, on évite de faire entrer de nombreux agents pathogènes. Ainsi une étude menée par le Dr Charles Gerba, microbiologiste et professeur à l’Université de l’Arizona a démontré qu’en moyenne sur une paire de chaussures on constatait la présence de 421 000 unités de bactéries à l’extérieur des chaussures et 2 887 à l’intérieur. Or un grand nombre de ces bactéries sont des agents pouvant entrainer des complications notables sur la santé. En effet, dans ce cocktail de bactéries on trouve :

  • Escherichia coli, qui provoque entre autre des infections des voies intestinales et urinaires.
  • Klebsiella pneumoniae, impliquée dans les pneumonies nosocomiales.
  • Serratia ficaria, que l’on retrouve dans de nombreuses infections urinaires, respiratoires, etc.

Bref, enlever les chaussures est donc un geste prophylactique de base pour éviter les contaminations extérieures. C’est un acte essentiel dans le quotidien des thaïlandais. C’est une marque de savoir-vivre et de respect. Ainsi, si l’on enlève les chaussures avant d’entrer chez quelqu’un, on retrouve également cette pratique dans le domaine religieux. On n’entre pas dans un temple (Wat) sans ôter ses chaussures. Ce geste fait partie des rituels de base qui illustrent parfaitement la séparation entre le pur et l’impur, entre le sacré et le profane. Enlever les chaussures marque ainsi l’espace et le rapport social et culturel autour de cet espace.

5. La glace dans la bière

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Cette rubrique est sans aucun doute la plus polémique ! En effet, oser associer dans une même phrase “glace” ou “glaçons” et “bière” est sans aucun doute incompatible pour de nombreux amateurs de bière et trappistes invétérés !

Attention :
Cette rubrique ne fait pas l’apologie de l’alcool. Bien au contraire, elle offre un autre regard sur une consommation différente. Que ce soit en Asie ou ailleurs dans le monde, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé … boire avec modération est essentiel !

Mais en Thaïlande, boire une petite bière s’accompagne souvent d’un verre avec de la glace ! Horreur diront certains, gâchis pour d’autres, sauvages pour les plus extrémistes ! Nous assumons ce sacrilège et avouons notre totale adhésion à cette pratique peu orthodoxe vue d’occident mais tellement géniale vue d’Asie !

Chacun sait que boire de l’alcool donne une sensation de chaleur et surtout déshydrate. Or, en Thaïlande, la température moyenne est beaucoup plus élevée qu’en Europe. Boire de la bière avec de la glace permet donc :

  • d’avoir une sensation de frais
  • un apport d’eau
  • étale la consommation sur une durée plus longue (argument quelque peu fallacieux mais que bon nombre de personnes interrogées ont utilisé…)

6. Les commerces ambulants

C’est sans doute une des cartes postales de la Thaïlande, les vendeurs ambulants. On en trouve partout : en ville, à la campagne. Il y a dans cette catégorie un peu de tout : des fameuses camionnettes épiceries proposant fruits et légumes, les vendeurs de balaies, les pickup jardinerie offrant fleurs, pots, engrais et sacs de terreau, et surtout les vendeurs de street-food.

La street-food devrait faire partie d’une catégorie unique tant il y a de plats proposés. Même si on peut remarquer quelques différences selon les régions, on retrouve généralement les grands types de plats que sont : les soupes de nouilles, les riz sautés, les Pad Thaï, les salades de papaye Som Tum, les jarrets de porc Khao Kha Moo Pa Lo, etc. Économique, bonne, rapide, la street-food a de nombreux avantages.

Cependant depuis quelques années, les commerces ambulants doivent encaisser de nombreuses restrictions de la part des autorités. Ces derniers veulent contrôler ces commerces très volatiles. Or, les commerces ambulants ont trouvé avec la pandémie du Covid-19 un nouveau souffle (!). En effet, le confinement oblige à diminuer les allées et venues et surtout les lieux concentrant de nombreuses personnes. Le commerce ambulant a donc toute sa place dans ce nouveau cadre en évitant aux personnes de se déplacer.

7. Les marchés de nuit

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C’est un lieu social essentiel de la vie thaïlandaise, les marchés de nuit. Que ce soit à Bangkok ou dans n’importe quelle ville on trouve obligatoirement des marchés de nuit. la liste est longue. Certaines villes en ont plusieurs et ouvrent le weekend dès 18h00 et jusqu’à minuit voire beaucoup plus tard. On trouve de tout dans ces marchés : des vêtements, des produits alimentaires, des souvenirs, des produits issus de l’artisanat, etc.

Beaucoup de monde s’y presse que ce soit les locaux ou les touristes, les jeunes comme les plus âgés. C’est avant tout un lieu populaire dans le sens où tout le monde s’y retrouve pour chiner, pour manger, pour acheter ou pour faire la fête.

Les marchés de nuit sont un maillon essentiel à l’économie thaïe et offre une opportunité pour de nombreux commerces d’agrandir leur amplitude horaire. Pour les clients, les marchés de nuit sont synonyme d’achats dans une atmosphère particulière, loin des courses obligatoires et fatigantes des supermarchés.