Balade autour de Phetchaburi

Rien de tel qu’une petite balade à moto pour découvrir une région. Phetchaburi réserve quelques surprises à celui ou celle qui aime flâner, tourner au hasard, se balader.

Louer une moto

Le patrimoine de Phetchaburi est très riche. Faire le tour de la ville, découvrir les temples sont toujours de belles distractions, mais s’échapper un petit peu de l’agitation urbaine ne fait jamais de mal. Pour cela la moto est un bon moyen de locomotion. Il est facile d’en louer une (200 bahts la journée) dans les guesthouses. Il est également très facile de sortir de la ville et de découvrir la campagne environnante et de se laisser aller à une petite balade.

Direction la mer

Ainsi, quand on prend la direction de la plage de Chao Samran, il y a sur le chemin quelques petites surprises étonnantes. En effet, non loin de la plage se trouve un hôtel qui a bâti l’ensemble de ses dépendances autour d’un avion. Bariolé de violet, de rose et de bleu cet avion psychédélique a été transformé en réception.

La couleur est d’ailleurs une autre caractéristique d’un temple qui se situe à quelques encablures de l’aéroplane. Un temple très traditionnel d’un point de vue architectural, mais où l’on a pris soin de supprimer les couleurs habituelles pour adopter là aussi du violet… Les bonzes du Wat Samuttharam ont cependant conservé pour leur robe la couleur convenue.

Plus loin encore se trouve un port, ou du moins un lieu d’accostage des bateaux. On y vient pour réparer, décharger mais ici tout est brut, pas d’infrastructure : route de terre, cordages sommaires, planches de bois faisant offices de quai.

Un Bouddha dans les champs

A partir de là, la campagne s’offre aux curieux-ses … Champs et rizières se succèdent, certains complètement asséchés, d’autres encore noircies par la pratique ancestrale de l’écobuage. Les couleurs, là aussi s’enchainent du noir au gris, du jaune au vert. Et c’est justement alors que l’on observe un épouvantail avec un pull rouge, dans une verdoyante rizière, que le regard est attiré par le jaune brillant d’une statue de Bouddha trônant au milieu de rien.

Surprise des balades, voilà que surgit cette statue. Assise sur une dalle de béton, elle surplombe tout autour d’elle. Sous elle, les moines s’affairent, certains brûlent les herbes et les ronces, d’autres encore profitent d’une ombre bien venue. Les bêtes également traînent nonchalamment sous le géant, un bienfaiteur, tant le soleil est présent.