Un peu de pop musique Thaïlandaise
Vous n’avez pas trop de moral, pas de souci, voici de quoi remontez les humeurs les plus sombres. De la pop Thaïlandaise, et des tartines d’amour !
Notre équipe s’est démené pour trouver quelques sonorités thaïlandaises qui ne pourront que vous faire du bien. Car la pop thaïlandaise, c’est ça, un refrain facile à retenir (musicalement) et des paroles plus douces que n’importe quelles sucreries.
De la pop et de l’amour
Pas la peine d’être un spécialiste du thaï, toutes abordent le même et unique thème l’amour : je te vois, tu me vois, je suis fou/folle de toi, tu es fou/folle de moi, je te quitte, tu me quittes, on se retrouve et c’est reparti.
La différence entre chaque morceau est essentiellement sur la musique et le timbre de voix des chanteurs/chanteuses. Jeunes, habillé avec un style certain (à vous de voir) plus ou moins sexy, coiffure gélifiée, mascara, et surtout un physique bien proportionné. L’image est parfaite, tout le monde est beau, jeune et riche.
De la musique, des clip et des stéréotypes
La position sociale est là aussi intéressante à deviner. Non vous ne verrez pas un prolo, un ouvrier marqué par ses heures de travail, pas de femmes de ménage, pas de mère au foyer affairée dans sa cuisine… La pop Thaïe ou du moins les clips ont pour personnages principaux des hommes et des femmes en pleine réussite sociale. La pop thaïe c’est un peu comme le Rap des Cités : il faut afficher sa condition sociale.
Mais ici, les seuls soucis sont ceux du cœur, ceux liés à une relation entre un homme et une femme. Là aussi, la norme est de mise. En effet, l’homosexualité est rarement présentée, on s’adresse au plus grand nombre. On ne veut pas faire de vague, de militantisme ou tout simplement faire naître toute ambiguïté. La musique est là pour détendre et elle n’a pas de fonction militante.
Mais ne faisons pas notre esprit chagrin et soyons magnanimes, car il existe quelques petits morceaux qui s’écartent un temps soit peu des canons habituels. Les clips sont plus créatifs (on est loin d’un Jean-Paul Goude) mais il y a un effort de réalisation :