L’étrange et extraordinaire site de Sala Keoku
Étonnant, surprenant The sculpture Park Sala Keoku fait partie de ces lieux dont on ignore s’il est érigé par la folie ou par le génie créatif. Visite et découverte d’un parc pas comme les autres.
Un parc et un homme
Le parc n’est pas très loin du centre-ville de Nong Khai. S’il y a encore quelques années, il était perdu dans les champs et dans un espace vierge de toute construction, ce temps est maintenant révolu.
Quand on arrive au parc Salakaewkoo, on est tout d’abord surpris par les volumes et les hauteurs des sculptures. Le visiteur est totalement englouti dans un univers fantasmagorique où des dizaines de divinités se mélangent les unes aux autres.
L’histoire de l’édification de Salakaewkoo est celle d’un homme, d’un pieu laotien – Luang Poo Boun Leua Sourirat. Ce dernier a voulu dans un même lieu réunir 7 histoires sacrées de l’hindouisme et du bouddhisme. Démêlé les liens qui unissent chacune des scènes présentaient dans le parc demeure des moins aisés.
Le dieu Kaewkoo/Keoku
Luang Poo Boun Leua Sourirat avec l’aide de nombreux croyants a pendant plus de 20 ans construit pierre par pierre ce lieu unique.
Cette inspiration obéissait une impérieuse nécessité. Celle de rendre un hommage au dieu serpent Kaewkoo qu’il aurait rencontré enfant lorsqu’il serait tombé dans une grotte par inadvertance.
Le dieu lui aurait alors transmis un savoir unique et universel… L’homme s’est donc mis à prêcher au Vietnam la sagesse que lui aurait insufflée Kaewkoo. L’arrivée des communistes au pouvoir a provoqué son départ pour la Thaïlande voisine. Il s’est installé à Nong Khai où il a construit le parc Salakaewkoo jusqu’à sa mort en 1996.
Son corps, momifié, repose au troisième étage du bâtiment principal dans un sarcophage recouvert d’une bulle de verre. Étranges sont encore les histoires de ce corps, où les fidèles attestent encore aujourd’hui, que les cheveux du défunt continuent à pousser même 20 ans après sa mort.
Des sculptures et des questions
Au-delà des représentations des dieux et des entités sortis tout droit du bouddhisme Theravada et Mahayana et du Mahabharata, une sculpture demeure, la clef de voûte de sa création : la roue de la vie.
On y entre par bouge béante d’une divinité et là, on peut suivre toutes les étapes de la vie d’un homme : de sa naissance, à ses premiers émois, à son mariage, à ses tromperies, à ses déboires, à ses réconciliations, à sa mort. Au centre un artefact trône aux multiples visages rappelant que les puissances supérieures demeurent et qu’elles observent.
Informations pratiques sur le site de Sala Keoku :
- Adresse : Wat That, Mueang Nong Khai District, Nong Khai 43000 - Sala Keoku
- Ouvert tous les jours de 08h00 à 18h00
- Comment s’y rendre : le mieux est de louer une moto pour la journée. Facile à trouver, il suffit de demander à la guesthouse ou à l’hôtel.
- Entrée payante pour les étrangers 20 bahts
- Tenue correcte exigée (pas de short)