Les animaux dangereux, à risque et chiants en Asie du Sud-Est

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Les animaux dangereux, à risque et chiants en Asie du Sud-Est

La Thaïlande a un riche patrimoine naturel avec une flore abondante et une faune très variée. Si, au Royaume de Siam, nombre d’animaux ou d’insectes sont inoffensifs, on compte quelques spécimens dangereux ou à risque. Petit d’horizon d’un bestiaire pas comme les autres.

Prérequis

Ce bestiaire est divisé en 3 grands groupes. Le premier réunit les animaux ou insectes présentant un vrai danger pour l’Homme. Dans le second, on retrouve les espèces constituant un risque non négligeable. Enfin, groupe quelque peu hétéroclite, il s’agit de toutes ces petites ou grandes bestioles qui pourrissent une situation : les animaux chiants !

Les animaux ou insectes dangereux pour l’homme

Moustiques

Sans doute la bestiole la plus petite de notre bestiaire, mais qui arrive bien en premier niveau dangerosité.

moustique

Si tous les moustiques ne sont pas des vecteurs de maladies et jouent pleinement un rôle dans la chaine alimentaire ou dans la pollinisation, il n’empêche qu’en  Asie du Sud-Est, ils sont une source de problèmes. Et pas qu’un peu. Dengue, paludisme, chikungunya, l’encéphalite japonaise, Zika forment l’essentiel des maladies transmises par le moustique. Évidemment pour compliquer la chose, chacune de ces infections dépend d’un type donné de moustique. Nocturne, diurne, endémique ou pas, le combat et la prévention sont donc difficiles mais pas impossibles.

En complément le document de l’Institut Pasteur de Lille qui offre une très bonne synthèse pour la prévention.

Les serpents

serpent

Si les serpents en Europe sont généralement assez inoffensifs, en Asie nombre de serpents sont venimeux.

Le chiffre : 110 000 décès par an en Asie dont les 2/3 en Inde

Il existe 3 types de serpents venimeux en Asie : les serpents à venin hémotoxique (enzymatique), les serpents à venin neurotoxique et enfin les serpents à venin mixte. Chacun d’eux provoque des infections précises et nécessite une prise en charge particulière. Il est donc absolument nécessaire d’avoir un maximum d’informations sur la bête qui a injecté le venin (couleur, taille). Une bonne description de la bête optimise les chances de prendre le bon sérum et donc augmente les probabilités de guérison.

Pour une information complète sur les serpents et leur prise en charge

Les méduses

méduse

Depuis quelques années, l’actualité est marquée par l’annonce de décès provoqués par les méduses. Ces accidents mortels sont surtout dus à deux types de méduses : la cuboméduse et la Physalia physalis alias la Galère portugaise ou encore la bluebottle.

Le chiffre : La cuboméduse tue une cinquantaine de personne chaque année.

Là aussi, l’information est importante. Savoir avec quelle méduse on a été en contact permet d’optimiser les premiers gestes. En effet, les deux méduses nécessitent une prise en charge différente. Pour l’une on peut utiliser de l’eau, pour l’autre du vinaigre…

Les scolopendres géants

Les scolopendres géants ne sont pas en soi mortels (nous passons sur le fait qu’il peut provoquer un choc anaphylactique), mais leurs paires de pattes avec à l’extrême deux crochets (forcipules) peuvent injecter un venin créant une forte douleur. Nausées, vertiges céphalées et tachycardie peuvent être des symptômes suite à l’envenimation. Les premiers soins consistent à désinfecter et nécessite la prise d’antalgique (surtout pas d’aspirine). Si la douleur persiste au bout de 24 h, il est préférable de consulter un médecin.

Le truc à savoir : ils adorent passer la nuit ou se blottir dans les chaussures ou les sacs. Solution : on secoue les chaussures avant de le mettre, on ferme son sac.

Les animaux à risque

Les chiens

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Les canidés généralement sont en Asie et notamment en Thaïlande assez cool. Pas super câlin, mais tranquille. Mais voilà, la relation amicale peut très vite tourner en agressions quand ces derniers sont en nombre. Effet de la bande, jeu de domination pour le territoire, le leadership… le canidé peut dérailler ! Autrement plus dangereux, la rage. Ces derniers mois une infection assez importante dans le sud de la Thaïlande a contaminé un certain nombre de chiens. Hélas, la propagation ne s’est pas arrêtée aux seuls canidés et a touché également les humains. 9 personnes sont mortes de l’infection depuis 5 mois.

Le chiffre : 59 000 personnes environ meurent chaque année du virus de la rage.

Prévention :

On évite de toucher les chiens et les chats. Si jamais on est en contact avec de la bave, il faut se laver au savon et désinfecter. pas de grands risques sauf s’il y a une plaie. Dans ce cas, comme pour les morsures et les griffures, il faut immédiatement consulter surtout si l’on est dans des zones contaminées.

Les requins

requin

Combien de personnes marquées par “les dents de la mer” n’ont pas une petite appréhension en se baignant en pleine mer… Mais voilà entre l’imaginaire et la réalité, il y a un écart. On ne le rappellera jamais assez, le vrai prédateur du requin est l’homme et non le contraire. Cependant quelques histoires ont défrayé ces derniers temps l’actualité. En effet, des baigneurs en Thaïlande et Vietnam ont fait des rencontres plutôt douloureuses. En effet, sur tout le littoral thaïlandais, on dénombre en 2018 déjà deux attaques de requin-bouledogue dans la région de Hua Hin. Malgré ces histoires, il n’y a pas de grands risques. Les autorités font preuve de vigilance et préviennent en cas d’un quelconque danger.

Le lien : la carte interactive et précise du nombre d’attaque en Asie

Les scorpions

scorpion

Il faut le reconnaître on verra plus souvent en Asie du Sud-Est des scorpions grillés sur quelques étales ici et là que des scorpions en toute quiétude allant et venant dans le jardin. En fait la bestiole aime bouger essentiellement la nuit. Le nombre de scorpions en Asie est important, mais seules les régions très chaudes et sèches sont concernées par des scorpions pouvant entraîner un véritable risque pour l’homme. En règle générale les scorpions en Asie du Sud-Est ont un venin qui n’est pas en soi mortel. Cependant,  la piqûre peut provoquer nausées, céphalées, fièvres et troubles oculaires.

A savoir : le bout de la queue du scorpion se nomme le telson.

Les tiques

L’insecte est en soi peu dangereux, le seul risque est la transmission de la rickettsioses. les symptômes sont ceux d’une grosse grippe, fièvres et trouble de la conscience. Il est toujours opportun après une marche en forêt de bien vérifier si aucune de ces charmantes bestioles s’est pris d’affection pour vous.

Pour enlever une tique : la saisir au plus près de la peau et la tirer tout en la faisant tourner dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Ensuite désinfecter.

Les sangsues

Hélas, elles sont souvent inévitables dans certaines régions d’Asie.Le plus grand risque d’infection est quand ces dernières régurgitent. Ceci peut arriver quand on utilise la mauvaise technique pour les enlever. Pour les enlever : ne pas utiliser de sel, ne pas les brûler, ne pas tirer dessus, ne pas utiliser d’anti-moustique. Il est préférable de les enlever en plaçant son ongle au niveau de la bouche de la sangsue. Puis glisser petit à petit votre ongle. La détacher.

A savoir : Pour éviter les sangsues, on peut utiliser les chaussettes anti-sangsues. pas esthétique, mais bien pratique !

Les animaux pénibles pour ne pas dire chiants

Mouches des sables

Le n°1 des insectes qui peuvent pourrir des vacances. La bestiole est petite, mais les dégâts font mal ! Boutons et grattage pendant plus de 15 jours !

Les blattes

blatte

Comestibles, elles sont un des petits mets appréciés par certains thaïlandais, laotiens, cambodgiens, etc. Elles ne sont d’aucun danger, peuvent parfois mordre, et sont surtout répugnantes. Il est préférable de faire attention à la nourriture en l’enfermant dans des boites hermétiques.

A lire : Une entrée, un dessert, des insectes

Les fourmis

fourmis

Plusieurs espèces de fourmis cohabitent en Asie. Une seule est vraiment problématique, les fourmis rouges. Gourmandes et à la recherche de la moindre nourriture, elles sont capables de trouer des emballages pour atteindre leur but. Elles adorent également se planquer dans les serviettes humides. Problème, leur acide formique peut provoquer de grosses démangeaisons. Pour s’en prévenir : la boite hermétique et secouer toujours sa serviette !

Les punaise de lit

Rencontre inopportune qui peut arriver dans certains hôtels et guesthouses. La bestiole n’aime pas la lumière et bouge peu. Elle est grosse comme un pépin de raisin à l’âge adulte. Elles vivent en communauté et regroupé. On reconnaît un lit infecté par les taches noires sur le matelas ou les draps et par la présence de punaises vivantes ou mortes

A savoir : Pour éviter toute contamination, il est toujours nécessaire d’inspecter le lit et le matelas. On évite d’utiliser les tiroirs et on pose rien au sol surtout s’il y a de la moquette.

Le moi-je

Le nom de l’animal est peu connu, mais chacun de nous en a rencontré au moins un dans sa vie. Il vit essentiellement dans les communautés d’expatriés et de voyageurs. Il se manifeste par une propension au monologue. Accaparant l’espace sonore par des affirmations et des propositions toujours tranchées, il/elle incarne la suffisance. Si par hasard dans une soirée, il pose une question, ce n’est en rien un moment d’égarement altruiste ou de gentillesse, c’est qu’il s’agit, pour lui ou pour elle, d’une occasion pour boire ou pour grignoter. La nécessité de se recentrer sur soi demande toujours de petits repos. Le moi-je n’est pas en soi méchant, mais extrêmement maladroit dans sa relation à l’autre.

En effet, il ne pique pas directement, mais par ses impolitesses et son égocentrisme répétés blesse quelque peu. Pas de venin, pas de bile, pas de croc, le monde n’est pas un danger, puisqu’il est le monde. Après tout, le moi-je est un Être centripète. L’Autre est cependant présent. Mais pas n’importe qui. Celui qui rapporte, celui qui enrichit le capital symbolique du moi-je, celui qui donne une reconnaissance au sein de la société.

Évidemment le moi-je a beaucoup d’ami.e.s. Il “réseaute”, est au courant de tout … Il picore et prend ce qu’il doit prendre. Pour prendre congé pas de salutation directe, non le moi-je évite la courtoisie. Il préfère s’éloigner en plongeant son regard non pas dans le vide comme on pourrait le croire (chez le moi-je, le vide n’existe pas), mais en saisissant le regard d’une personne au loin. Cette sociabilité soudaine cache en fait la nécessité de se faire voir et d’additionner les rencontres afin de multiplier les auditeurs.

Attention le moi-je peut provoquer certains symptômes : renfermement, doute et perte de confiance en soi. Ce n’est en rien définitif.

Truc  pour éloigner un moi-je : il est nécessaire de lui poser beaucoup de questions. Ainsi le moi-je peut se rendre compte de la vacuité de ses propos. Cependant, cette méthode marche rarement. Un autre méthode consiste à lui dire simplement : “C’est vraiment intéressant” et de partir.

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