Thaïlande le bon flic et le mauvais flic
En Thaïlande de nombreuses histoires circulent sur des flics véreux. Sous couvert de contrôles d’identité, certains tenteraient d’extorquer de l’argent. Quelques astuces pour se sortir de ce mauvais pas !
Petites histoires qui partent en sucette
Les histoires de flics ripoux ont souvent des versions similaires. Une arrestation pour un contrôle anodin et tout d’un coup la machine s’emballe. Ainsi certains contrôles peuvent se transformer en cauchemars. Le simple contrôle devient une inspection générale allant jusqu’à faire des tests d’urine en pleine rue pour vérifier s’il y a eu consommation ou non de drogue. Le flic tatillon se transforme alors en flic coruptible.
De nombreux récits décrivent toujours un scénario identique : ne trouvant rien, les ripoux vont jusqu’à placer quelques boulettes et autres produits stupéfiants dans les poches des pauvres victimes. Qu’en est-il exactement de l’ampleur du phénomène, difficile à dire. Mais le ramdam sur les réseaux sociaux a obligé les autorités à prendre le problème à bras le corps.
Les trucs anti-ripoux
Les ripoux sur Bangkok agissent dans une zone bien précise, dans les quartiers de Thonglor et Asoke. Du coup, le commissariat de Thonglor a eu la bonne idée de sortir une plaquette avec différents conseils afin de contrecarrer les plans de ces mauvais flics :
- Une des premières choses à faire est de photographier les policiers qui vous contrôlent… Facile à dire, peu évident à faire surtout quand on est seul. Si vous arrivez à le faire envoyer la photo à un ami…
- Les obliger à vous contrôler à la lumière afin qu’un maximum de personnes puissent voir le déroulement de l’affaire, surtout s’ils veulent vous fouiller.
- Leur demander leur accréditation, leur carte de policier. Là aussi, la plupart de ces ripoux ne parlent pas anglais, donc soyez perspicace !
- Refuser tout test d’urine dans la rue, il ne se fait qu’au commissariat.
- Il est fortement recommandé de sortir avec une photocopie de votre passeport : la page avec votre nom, photo, etc. et la page du visa d’entrée dans le pays. Le passeport peut rester à l’hôtel et cela évitera de payer un bakchich pour le récupérer.
- On refuse évidemment de donner de l’argent, par principe mais aussi car cela peut être le début d’un engrenage malsain.
- Enfin si la situation s’envenime appeler la police touristique, qui va s’occuper de ces flics véreux.