Survivre au bus du Myanmar, trucs et astuces

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Survivre au bus du Myanmar, trucs et astuces

L’expérience du bus au Myanmar peut être parfois difficile en raison de l’état de la route, du bus ou de certaines pratiques, pour y remédier des trucs et des astuces.

Sortir des sentiers battus

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Le Myanmar recèle sans aucun doute de beaux paysages et de merveilleux sites, mais (et ce « mais » est d’importance) pour les voir, il est parfois nécessaire de prendre le bus.

Certes sur les routes empruntant le circuit touristique habituel, les compagnies bâtissent leur réputation sur la qualité des services offerts. Ainsi entre les deux principales villes du pays ou vers Bagan, on trouve facilement des bus VIP. Le maître mot est alors confort même si la route est parfois dans un état de vétusté avancée. Mais les choses sont bien différentes dès que l’on sort de ces zones touristiques. Ainsi partir vers le sud du pays, c’est justement s’exposer à quelques difficultés nouvelles.

Constat …

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Les routes, après Mawlamyine, sont la plupart du temps endommagées, coupées par de petites ravines, l’asphalte disparaissant de temps à autre. A cela s’ajoute le bus en lui-même : ancien, usé par des années de services, avec un moteur en souffrance nécessitant l’ouverture du capot pour lui donner un maximum d’air, un pot d’échappement encrassé de calamine, et surtout des amulettes accrochées aux pare-chocs dans l’espoir qu’aucun incident n’arrive.

A l’intérieur, le constat est similaire : sièges fatigués, air conditionné asthmatique. Mais tout cela n’est rien à côté d’une fâcheuse habitude des conducteurs. En effet, le voyageur se rendra rapidement compte que le transport en bus comporte un inconvénient majeur : le bruit. Mais pas celui du moteur, ni celui de personnes parlant fort. Il s’agit surtout de la présence d’une musique pop-birmane incessante, permanente, épuisante. Épuisante car les chauffeurs ne semblent apprécier pleinement cette musique qu’avec un maximum de décibels ! Il arrive fréquemment que le même CD ou la même vidéo passe en boucle pendant plusieurs heures…

… et solutions !

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Petit inventaire non exhaustif de trucs et astuces pouvant aider à gérer ces moments si particuliers. Voici des solutions – plus ou moins diplomatiques … et pas forcément éthiques – glanées ci et là !

Solutions diplomatiques : trois phases

  1. Demander gentiment au chauffeur de baisser le son.
  2. Rappeler au chauffeur que le son vous indispose et qu’il peut de temps en temps faire quelques pauses.
  3. Insister fortement qu’il stoppe le son – tout le monde en profitera ainsi !

Solutions individuelles : trois trucs, du plus simple au plus radical

  1. Prendre des bouchons d’oreille et espérer que cela suffise.
  2. Avoir un casque anti-bruit (solution très onéreuse)
  3. Prendre un médicament qui vous calme et facilite l’endormissement.

Solutions malhonnêtes (testées et approuvées)

  1. Prendre une télécommande universelle TV vous permettant de baisser le son quand bon vous semble ! Il suffit de regarder la marque de la TV en entrant et de faire ça discrètement… ça marche !
  2. Soudoyer le chauffeur !

Si toutes ces mesures ne marchent pas, si vous avez la hantise de reprendre le bus, il reste le train et le bateau. Il y a aussi des inconvénients mais là aussi nous avons des trucs et astuces !